PASSAGE DU GUE
"Myriam et Thomas. Pour Fred, les revoir aujourd'hui, c'est une joie violente qui prend à la gorge, bouscule et donne une force inattendue. Il y a vingt ans, Fred a choisi de traverser, à leurs côtés, une épreuve qui n'était pas sienne. Pour leur éviter la noyade, il s'est tenu là, attentif, disponible, sans rien attendre. Avec tendresse et fermeté, il a tenue leurs têtes hors de l'eau. Une fois la tempête éloignée, il s'est effacé." (4e de couverture).
Depuis le temps que j'entends parler de Jean-Philippe Blondel sur les blogs, il fallait bien que je le découvre à mon tour. J'ai choisi de commencer par "passage du gué".
Dès les premières pages je me suis sentie embarquée dans l'histoire, racontée alternativement par chaque protagoniste. J'ai rapidement été débordée par le flot des émotions, la justesse des pensées de chacun, la violence des sentiments, l'ambivalence du trio. Je n'avais pas pressenti l'évènement central du livre (à ne pas révéler) et là je l'ai abandonné quelques jours parce que çà m'a paru insupportable, décrit avec trop de réalité. Puis je l'ai repris calmement, j'avais envie d'aller au bout du récit, qui en effet évolue de manière déroutante.
J'ai terminé ce roman un peu étourdie, bousculée, mais après tout c'est ce que j'attends aussi d'un livre. Une belle découverte.
L'avis de Moustafette Anne Saxaoul Amanda Florinette