poésie

"Inauguration de l'ennui" quel beau titre n'est-ce-pas, tout un programme déjà. On imagine un temps retrouvé, des interstices de liberté où l'on peut flâner, regarder, dériver, sentir. "La poésie est partout. Elle ne se cache pas. Je pense qu'elle se cueille plutôt comme un fruit. Elle ne connaît ni rareté, ni pénurie. Elle est accessible à tous, il n'y a qu'à se servir" dit la quatrième de couverture et c'est tellement vrai. Nul besoin de chercher la sophistication, la poésie est dans les choses les plus simples et les plus... [Lire la suite]

Si j'te chope Qui s'amuseà tirerdes comètessur les plans Ô vieillesse ennemie Ce doit êtretout un artde survivreà l'âge oùles souriressont plus nombreuxque les dents Extraits de "Inauguration de l'ennui" de Guillaume Siaudeau (lecture en cours, billet à venir) Le 20e Printemps des Poètes c'est parti, sur le thème de l'ardeur, du 3 au 19 Mars. Il est parrainé cette année par Jean-Marc Barr Vous trouverez le calendrier ici Dessin de Ernest Pignon-Ernest

La nature est tout ce qu'on voit,Tout ce qu'on veut, tout ce qu'on aime,Tout ce qu'on sait, tout ce qu'on croit,Tout ce que l'on sent soi-même.Elle est belle pour qui la voit,Elle est bonne à celui qui l'aime,Elle est juste quand y croitEt qu'on la respecte en soi-même.Regarde le ciel, il te voit,Embrasse la terre, elle t'aime.La vérité c'est ce qu'on croitEn la nature c'est toi-même.George Sand.

Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande ;Et telle est ma beauté, que l'avare FlamandPaye un de mes oignons plus cher qu'un diamant,Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande. Mon air est féodal, et, comme une YolandeDans sa jupe à longs plis, étoffée amplement,Je porte des blasons peints sur mon vêtement,Gueules fascé d'argent, or avec pourpre en bande. Le jardinier divin a filé de ses doigtsLes rayons du soleil et la pourpre des roisPour me faire une robe à trame douce et fine. Nulle fleur du jardin... [Lire la suite]

Aimez-vous le passé ?Et rêver d'histoiresEvocatoiresAux contours effacés ? Les vieilles chambresVieilles de pasQui sentent tout basL'iris et l'ambre ; La pâleur des portraits,Les reliques usées,Que des morts ont baisées,Chère, je voudraisQu'elles vous soient chères,Et vous parlent un peuD'un coeur poussiéreuxEt plein de mystère. Paul-Jean Toulet.

Je monterai la tristesse au grenieravec le parapluie cassé, la poupée borgne,le cahier périmé, la vieille tarlatane.Je descendrai les marches dans la robe de joiequ'auront tissée des araignées toquées. Il y aura de l'amour émietté au fond des poches. Maria-Mercè Marçal - "Trois fois rebelle" Editions Bruno Doucey Poétesse croisée dans ma dernière lecture "L'enfant des marges" En savoir plus sur elle ici. Jacques-Emile Blanche

C'est le dernier jeudi du mois, retour d'Âme Graphique, avec pour thème "La poésie". Je l'ai pris au pied de la lettre et ai choisi une photo prise en septembre dernier, dans les rues de Rouen, où se déroule chaque année un festival de poésie. Les vitrines se couvrent de poèmes et je me dis à chaque fois que les renouveler régulièrement changerait la physionomie de la ville. Mais combien sommes-nous à les lire ? J'en profite pour vous rappeler que le 18e festival du Printemps des Poètes aura lieu du 5 au 20 Mars 2016.... [Lire la suite]

     Il faudrait passer outre     le seul entendementpour écouter la voix venue d'ailleurs,la soie d'une respiration et comme     une intuition du monde     autre que ce qu'il est.Il faudrait trouver des mots-réceptableset des vocables en forme d'alvéoles     pour contenir ce qu'il y a     de plus beau après le silence.Nous irions vers les couleurs jamais vues,une musique encore jamais entendue. Gilles Baudry (Nulle... [Lire la suite]

  Pour la cinquième année consécutive, le festival poésie et danse s'installe dans la rue, à deux pas de chez moi. Les vitrines se sont couvertes de rimes, le programme a officiellement commencé hier soir et se poursuivra tout le week-end. Tous les détails ici.           Et vous pourrez en profiter pour regarder l'exposition photos dans la rue Eau-de-Robec, en collaboration avec le Musée Natinal de l'Education.   Bon week-end.

"Donner à voir simultanément ces deux vagabondages au croisement des sentiers et des sources, des broussailles comme des allées centenaires, proposer une broderie audacieuse de ces deux univers personnels est bien le propos de cet ouvrage". Poèmes et photos, un mélange qui se révèle souvent intéressant. Ici les poésies d'Anne Guerber font écho aux photos de Guillaume Lelasseux, ou l'inverse. Des impressions, des lieux, la nature dans sa diversité, mais aussi des problèmes actuels, l'inspiration est large, empreinte de facétie par... [Lire la suite]