"Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l'industrie locale de l'aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les hautes terres d'Islande. Mais la situation pourrait changer avec l'arrivée inattendue d'une petite orpheline dans sa vie". (synopsis)
Un billet cinéma, oui vous ne rêvez pas. J'ai tellement aimé cette comédie islandaise qu'il fallait que je vous en parle. Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent en plein été, ce serait dommage de rater cette petite perle. On y retrouve ce que savent si bien faire les Islandais, traiter un problème grave, en y mettant un tel grain de loufoquerie qu'il en devient très distrayant.
Halla est chef de choeur, c'est une personnalité rayonnante et chaleureuse, appréciée de tous, difficile de deviner que derrière se cache la terroriste recherchée par toute la police et jugée extrêmement dangereuse. Elle prend son combat très à coeur et compte le poursuivre sans faillir, lorsqu'elle apprend qu'une petite fille ukrainienne l'attend. Elle avait fait une demande d'adoption quatre ans auparavant et ne pensait pas la voir aboutir.
Va-t'elle s'obstiner dans son projet de sabotage, concilier les deux, ou renoncer ?
Sur cette trame, le film nous réserve une poursuite angoissante dans les superbes paysages d'Islande, quelques personnages savoureux comme un cousin (présumé), la soeur d'Halla (jouée par la même actrice) et des choeurs islandais et ukrainiens magnifiques. Comme nous sommes en Islande, personne ne s'étonnera de la présence régulière dans le champ de trois musiciens qui ponctuent l'action ou de trois chanteuses ukrainiennes.
Un mot sur Halla, interprétée par Halldora Geirhardsdottir. Elle est formidable autant en chef de choeur qu'en combattante. Le fait d'avoir vu le film en V.O. et sans acteurs connus ici ajoute à son charme.
Ne le manquez pas s'il passe chez vous.
L'avis de Dasola - Pascale (plus mitigée)
Woman at war - Réalisateur : Benedikt Erlingsson - 2018