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16 mars 2015

Une main encombrante

Une main encombrante"Wallander évoquait souvent avec ses collègues le fait que leur métier était devenu tellement plus difficile ces dernières années. Mais à présent, dans son bureau, pendant que des feuilles mortes tourbillonnaient au-dehors, il se demanda soudain si c'était vrai. N'était-ce pas plutôt une excuse ? Pour ne pas avoir à apprendre, évoluer, intégrer les transformations ? Celles qui avaient bouleversé la société et, en conséquence, l'activité criminelle ..."

Chronologiquement, ce roman se situe juste avant "L'homme inquiet". Wallander héberge provisoirement sa fille Linda qui travaille dans le même commissariat que lui. Il cherche toujours une maison à la campagne où il pourrait avoir un chien et passer ses vieux jours.

Son collègue Martinsson lui signale une bâtisse qui pourrait lui convenir. Elle appartient à un vieil homme, cousin de sa femme, qui ne sortira pas de sa maison de retraite. Wallander se rend donc sur place pour se faire une idée. Il est sur le point d'être conquis par le lieu, lorsqu'il aperçoit, jaillissant du sol, ce qui va s'avérer être une main humaine.

Non seulement son envie d'acheter la maison va disparaître sur le champ, mais il se retrouve avec une enquête sur le dos afin d'identifier la personne qui a été enterrée là, il y a sans doute fort longtemps.

En avant-propos, Henning Mankell explique que ce texte a d'abord été une nouvelle, qui a inspiré un téléfilm à la BBC. Après l'avoir vu, l'auteur a estimé qu'il méritait d'être repris et étoffé. Je ne m'en plaindrai pas, puisque c'est la dernière occasion de retrouver Wallander, il n'y aura pas d'autre enquête avec lui.

On y retrouve le policier vieillissant, désabusé, fatigué, mais toujours aussi obstiné dans sa recherche de la vérité. La cohabitation avec Linda n'est pas simple, il est pourtant content de l'avoir auprès de lui, il reconnaît que ses conseils sont souvent judicieux. L'enquête fait un retour sur le passé, surtout les années de guerre ou de nombreux réfugiés passaient en Suède dans un certain chaos.

C'est avec un peu de peine que j'ai quitté le commissaire Wallander. Les dernières pages reprennent la genèse du personnage et ce qui a motivé la décision d'arrêter la série.

L'avis de Cathulu Ptit Lapin

Henning Mankell - Une main encombrante - 171 pages
Seuil - 2014 

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Commentaires
S
Encore un enquêteur que tu aimes et que je n'ai toujours pas découvert. Je pense qu'il faudra que je me penche aussi sur son cas, histoire de me réconcilier avec les polars (quoique la main qui jaillit du sol, tu vois tout de suite, ça me fait brrrrr). Je veux aussi te dire que c'est très touchant cette manière de nous dire que tu regrettes Wallander, j'adore l'idée de s'attacher à des personnages de fiction.
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S
Aaaah ! Wallander ! Il me manque terriblement !
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T
Je n'ai lu que deux livres de Mankell, j'avais beaucoup aimé le premier (Avant le gel) et beaucoup moins le second (T-Bag je crois) du coup ça m'avait un peu refroidie.
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E
Bon, je fais partie de celles qui ont tout à découvrir de Wallander ;-), il faudra que je m'y mette.
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C
Je pensais avoir dit adieu à Wallander avec le -si beau- homme inquiet... J'aurais donc droit à un petit sursis !
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