MUSEE HAUT, MUSEE BAS
Un conservateur terrorisé par les plantes vertes, une mère plastifiée pour être exposée, un ballet de saintes-vierges, des gardiens épuisés par Rodin, un ministre perdu dans une exposition de sexes, une voiture disparue au parking Rembrandt, des provinciaux amoureux des impressionnistes, des touristes galopins galopant d'une salle à l'autre etc ...
Comme d'habitude chez Jean-Michel Ribes, il s'agit d'une suite de scènes croquant les comportements de ses contemporains, ici dans un musée. Les dialogues sont brillants, les situations cocasses, l'humour décapant. J'adore la loufoquerie de J.M. Ribes et j'en redemande .. Il y a une flopée d'actrices et d'acteurs bien connus, Gérard Jugnot, Muriel Robin, Valérie Lemercier, Michel Blanc, impossible de les citer tous. Mention spéciale à Isabelle Carré dans le rôle de la ravie de la crèche, elle peut tout jouer cette fille là, et à André Dussollier, parfait en ministre élégant. On peut s'amuser à reconnaître les différents musées où a été tourné le film. Je n'ai pas ri aux éclats, mais ai eu constamment le sourire aux lèvres. Au passage l'art conceptuel en prend pour son grade.
Je regrette seulement que les meilleurs moments soient concentrés dans la bande-annonce abondamment diffusée à la télé, l'effet de surprise est très émoussé. Au final, un bon divertissement pour les amateurs, sinon d'art, du moins de ce cinéma là.